Exposición: Rafael Ramis.Promoteur du Syndicalisme des fonctionnaires de Catalogne

Exposition Rafael Ramis. Promoteur du Syndicalisme des fonctionnaires de Catalogne

Du 14 au 30 septembre 2019, dans la salle MUME

Vernissage: samedi 14 septembre à 12 h

Cette exposition est née de la publication du livre Rafael Ramis (1880-1936). Catalaniste, républicain, socialiste et franc-maçon (Edicions Cal·lígraf), écrit par Joan Armangué à propos de cet homme polyvalent qui a articulé et amélioré les droits des fonctionnaires pendant la Seconde République.

La cérémonie d'inauguration sera suivie par le directeur du MUME, Alfons Quera, le secrétaire général de l'UGT à Gérone, Xavier Casas, le président du consortium MUME et maire de La Jonquera, Sònia Martínez et l'auteur de la biographie de Rafel Ramis, Joan Armangué.

Joan Armangué, auteur du livre Rafael Ramis (1880-1936). Catalaniste, républicain, socialiste et franc-maçon (Edicions Cal·lígraf), il souligne que Ramis était un homme de valeurs et d'idéaux. Un homme qui a travaillé au service du républicanisme, du socialisme et du catalanisme, toujours avec le désir de construire un pays meilleur et plus juste. Malgré tout le fait fait, sa figure et son œuvre tombaient dans l'oubli. J'ai personnellement eu les premières nouvelles de Maître Ramis, dans les années 80, parlant à un militant socialiste vétéran. Plus tard, en tant que maire, chaque fois que nous célébrions un hommage aux professeurs républicains (Pere Masó, Josep Pey ou Pere Bruguera), les anciens finissaient toujours par évoquer la figure de Ramis ».

Outre son activité professionnelle d'enseignant, Ramis fonde, entre autres initiatives, l'Union républicaine nationaliste fédérale et l'hebdomadaire Empordà Federal, dont il est le premier directeur. Pendant huit ans (à partir de 1912 et en deux étapes différentes), il fut le premier maire adjoint du conseil municipal et fut le promoteur et le directeur de nombreuses entités de la ville, comme le Casino Menestral ou l'Orfeó Germanor Empordanesa. Politiquement, en 1922, il participe à la création de l'Union socialiste de Catalogne, parti au sein duquel il siège jusqu'à sa mort et devient le premier conseiller socialiste de Figueres.

Pendant la dictature du général Primo de Rivera, il part en exil avec sa famille à Paris, où ils vivent sept ans. «Parce qu'il était un homme fidèle à ses principes et un travailleur infatigable, il a fini par devenir un homme de confiance de Francesc Macià. Ce fait l'a amené à participer aux événements de Prats de Molló », se souvient Armangué. Cette tentative d'envahir la Catalogne par Ripollès et La Garrotxa finit par être frustrée par une dénonciation.

De retour en Catalogne, après la fin de la dictature, Ramis s'installe à Barcelone. Il n'a exercé aucune fonction politique, mais a fondé et présidé l'Association des fonctionnaires de la Generalitat de Catalunya. «Il a défendu un syndicalisme capable d'agglutiner toutes les catégories de fonctionnaires. Il était en faveur de la promotion du mutualisme, des coopératives, de la promotion des maisons bon marché et de mener des actions plus vindicatives. Il était attaché à un syndicalisme moderne à l'européenne ", conclut l'auteur de sa biographie. Ramis est décédé le 3 janvier 1936 à Figueres, victime d'une maladie pulmonaire qui le traînait depuis deux ans auparavant et qui l'avait éloigné de la vie professionnelle et publique. Sa mort a provoqué plusieurs articles nécrologiques dans la presse catalane et les condoléances de divers représentants politiques.