Réception de la collection documentaire d'Alexandre Blasi Boher

LA MUME REÇOIT UN DON DE DOCUMENTATION PERTINENT DE LA FAMILLE BLASI DARNER, LIÉ À L'ÉVACUATION DU PATRIMOINE ARTISTIQUE PENDANT LA RETRAITE RÉPUBLICAINE DE 1939.

La documentation conservée par la famille Blasi témoigne de l'expérience de la guerre et de l'exil en France d'Alexandre Blasi Boher (1910-1989), lieutenant de carabiniers affecté à La Vajol. Blasi s'est exilé le même jour que les troupes de Franco sont arrivées à la frontière française à Pertús.

Le 21 septembre 2017, la famille Blasi a signé le don de la documentation personnelle d'Alexandre Blasi au MUME.

Photographie d'Alexandre Blasi à Saint-Chamas (France) lors de son exil (Fonds de la famille Blasi Darner)

Le fond d'Alexandre Blasi Boher

La documentation conservée par la famille Blasi témoigne de l'expérience de la guerre et de l'exil en France d'Alexandre Blasi Boher (1910-1989), lieutenant de carabiniers affecté à La Vajol. Le même jour où les troupes de Franco sont arrivées à la frontière française à Pertús, Blasi s'est exilé par le col de Lli et lesIlles.

Le lieutenant Blasi, mousqueton depuis 1937, a été affecté à La Vajol après la construction du bunker de Mina Canta, qui a été utilisé pour déposer et protéger l'or et les devises étrangères de la République en cas d'occupation ou de danger de autres territoires républicains. À La Vajol, Blasi a rencontré Pepita Darner Pagès, d'Agullana, qui serait sa femme des années plus tard.

Blasi est surtout connu pour avoir dirigé une partie de l'évacuation du patrimoine artistique et du Trésor de la République en France des différents dépôts situés à La Vajol, Agullana et Darnius et, en même temps, pour avoir dirigé le transfert du dernier des camions. qui franchit la frontière avant l'occupation franquiste de l'Empordà, le 9 février 1939.

Blasi a vécu en France, dans la région de Perpignan, où il a travaillé pour aider des collègues carabiniers et des connaissances internés dans les camps de concentration de réfugiés républicains sur les plages de Roussillon, jusqu'à ce qu'il soit transféré par les autorités françaises pour travailler à Saint-Chamas , en Provence, dans les Alpes et sur la Côte d'Azur. Il revient à Barcelone au printemps 1942. A travers ses journaux intimes et documents épistolaires, on peut reconstituer son expérience de l'exil en France, ses contacts et activités et quelques détails importants de l'évacuation du patrimoine artistique dans les derniers jours de la Catalogne républicaine.

A partir de la documentation, les techniciens du MUME, avec la collaboration des chercheurs de l'Institut Catalan de Recherche en Patrimoine Culturel (ICRPC), se chargeront de l'édition des matériels et de l'éventuelle élaboration des travaux scientifiques qui sont peut en dériver.